dimanche 25 octobre 2009

Les journaux... en péril ? - épilogue

Conseil aux lecteurs et aux annonceurs : profitez pleinement des avantages des versions imprimées et numériques des journaux, et découvrez-y ce qui vous plaît vraiment. Point final.

Les tendances, sondages et prophètes de malheurs ne décideront pas à votre place la façon dont vous aimez recevoir, consulter et manipuler l'information qui vous intéresse. Nous sommes à l'ère, et grand bien nous en fasse, où votre préférence existe déjà. Ceux et celles d'entre nous qui aiment interagir avec les autres consommateurs d'information ont le loisir de le faire sur des plateformes de grande qualité; les annonceurs ont plus d'options de visibilité que jamais; et les traditionnalistes ont toujours le bonheur de s'installer dans un bon fauteuil pour lire ',leur'' journal.

Et ce n'est pas l'arrivée des générations X, Y ou Z qui va y changer quoi que ce soit. Avoir le choix, voilà une variable qui ne changera probablement jamais...

Les journaux... en péril ? - 5e partie

Au niveau des annonceurs, ceux-ci font face présentement à des options de placements publicitaires qui n'y étaient pas récemment - à plus forte raison les annonceurs provenant des régions. Tout à coup, en plus de la publicité traditionnelle dans le journal hebdomadaire, ils ont la possibilité de profiter d'un concours en ligne, de bannières qui amèneront le lecteur / internaute vers leur site Internet, d'inscriptions à des sites de référencement très performants, et tout cela à des coûts très minimes.

Je suis de ceux qui croient que la base de toute publicité, ou campagne publicitaire, est la stratégie, purement et simplement. Prendre le temps de penser à ce que l'on veut acconmplir et à quel coût, voilà le premier travail sur lequel il faut se pencher. Et le journal devrait faire partie de cette stratégie - à ce que je sache, une forte majorité des gens savent toujours lire, et même y prennent plaisir...

Les journaux... en péril ? - 4e partie

Les copies imprimées sont là pour rester, du mois pour un bon bout de temps. Les technologies changent, mais les gens, eux, changent collectivement à une vitesse beaucoup plus... raisonnable. Plusieurs d'entre nous aiment encore déjeuner en lisant le journal plutôt qu'en regardant un écran. Même phénomène si vous prenez le transport en commun, en fait.

Ce qui ne veut pas dire de se mettre la tête dans le sable - les lecteurs et les annonceurs veulent avoir l'option de suivre la parade ou non. Vous ne désirez plus recevoir une copie imprimée de mon journal, monsieur lecteur ? C'est parfait - vous pourrez le consulter en ligne quand bon vous semble, nous pouvons vous faire parvenir les mises à jour quotidiennes par abonnement gratuit via courriel, et notre site Internet contient en rédaction et en publicité tout ce qui peut vous intéresser en rapport avec votre communauté immédiate. Toutes ces options sont non seulement disponibles au moment d'écrire ces lignes, mais déjà très populaires.

Les journaux... en péril ? - 3e partie

Le point commun de tous les journaux, vendus ou gratuits, est le virage rapide vers les solutions numériques auxquels on assiste. Pratiquement tous les journaux sont maintenant sur le web (parfois malhabillement) - et c'est le lecteur qui en profite en premier lieu, suivi de près de l'annonceur. Prenons le cas des journaux en ligne de type ''Smart Edition'', disponibles entre autres chez Transcontinental, mais également auprès d'autres groupes de presse. Le lecteur peut, dans le confort de son foyer, consulter son journal en ligne en ''tournant'' les pages. Il pourra se faire lire son journal, se le faire traduire en plusieurs langues, envoyer un article intéressant à un ami, et même visiter les sites web des annonceurs qui auront eu le réflexe d'inciquer leur adresse web dans la publicité. Le lecteur peut également réagir à l'article en faisant un commentaire en ligne. Du web de 2e niveau à son meilleur...

Est-ce que cela remet en question l'impression de journaux traditionnels ?

Les journaux... en péril ? - 2e partie

Donc, dans un avenir pas si lointain, les journaux à copies vendues deviendront rares; au plus, on paiera pour les recevoir chez soi, mais ils seront gratuits en kiosques et en points de dépôts. Reste donc les hebdomadaires locaux (les traditionnels ''journaux de semaine'') qui arrivent à votre porte, la plupart du temps en même temps que les circulaires. Ceux-ci s'en tirent beaucoup mieux, car ils profitent déjà d'une distribution établie, et que les copies sont gratuites. Donc, le modèle financier est déjà en place pour en assurer la pérénité.

Ce qui ne veut pas dire qu'il n'y a pas péril en la demeure. Exemple : les entreprises nationales ont, à cause du contexte actuel du marché, sensiblement diminué leurs placements publicitaires dits nationaux (fabricants automobiles, grandes chaînes de commerces de meubles, etc.), ce qui vient impacter les revenus. Par contre, la notion d'achat local vient y pallier quelque peu, et nombreuses sont les associations d'affaires locales qui mettent l'épaule à la roue pour faire valoir les attraits des commerces de proximité.

Les journaux... en péril ?

La situation est claire pour tous : les quotidiens traversent une période difficile. Leur mission est de livrer de l'information généraliste et nationale - ce qu'ils font en majorité très bien depuis des lustres - mais là où cela se complique, c'est au niveau de la structure financière: une partie de leurs revenus repose sur les copies vendues et l'abonnement, en plus de la publicité évidemment. Donc, tenant compte que les lecteurs sont de mois en moins portés à payer pour de l'information, et que les avenues publicitaires moins dispendieuses se sont multipliées au cours des dernières années, on assiste à la période difficile que l'on connaît.

C'est pourquoi les journaux imprimés se cherchent présentement des crénaux spécifiques : quotidiens à lecture dite ''rapide'' disponibles près des accès au transport en commun, hendomadaires culturels et autres. Et il est à noter que la notion de copie payée à disparu de ces nouvelles publications. Le modèle d'affaire est en réinvention, et personne n'oserait aujourd'hui lancer une nouvelle publication que le lecteur devrait payer...

samedi 24 octobre 2009

Prophètes de malheur...

Comme à toutes les périodes de l'histoire où nous avons assisté à l'arrivée de nouvelles technologies, il s'en est toujours trouvé pour annoncer du même coup la mort de la technologie précédente.

L'arrivée de la radio a annoncé la mort des journaux imprimés, et l'arrivée du cinéma a à son tour annoncé la fin de la radio. Et du coup, lorsque les films ont étés disponibles en cassettes vidéo, les prophètes de malheur on crié haut et fort que plus jamais personne n'irait au cinéma.

Ce que tous ces ''nouveaux médias'' ont en commun, sans exception, est le fait que la nouvelle technologie a forcé une réinvention et un nouveau positionnement de la précédente. Et c'est très bien ainsi - il en sera de même pour le web, qui oblige actuellement l'ensemble du monde des communications à se questionner et à se réinventer. Si vous le voulez bien, nous en ferons le tour au cours des prochains textes...

Mon premier blog...

Mon premier bonjour à vous tous :)

Je me suis finalement décidé : mon propre blog. Il me faudra être imaginatif pour capter votre attention et partager avec vous mes vues sur la nouvelle, la transmission de celles-ci, la pub en général et le web en particulier.

Je travaille dans le monde des communications depuis maintenant 25 ans, d'abord comme concepteur publicitaire et maintenant à la vente de celles-ci - j'ai traversé la ligne... et j'adore ça. Comment ne pas aimer travailler avec des gens passionnés ? Et puis, je me dis que mon expérience et mon sens de l'humour pourront éventuellement vous faire passer quelques bons moments en ma compagnie. Dans ma tête à moi, les bons moments valent la peine de s'y investir !